
Voyous de velours
Loin de partager le regard méprisant de son milieu, Laurent Paridael veut vivre avec les voyous, non pas pour les sortir de leur condition d’origine, mais plutôt pour se retrouver au plus près d’une vérité sublime.
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Loin de partager le regard méprisant de son milieu, Laurent Paridael veut vivre avec les voyous, non pas pour les sortir de leur condition d’origine, mais plutôt pour se retrouver au plus près d’une vérité sublime.
Chroniqueur chez «Touristes sans frontières», Pierre Raymond se lasse de voyager, et de décrire les merveilles du monde. Il souhaiterait, désormais, se consacrer à un petit pays en partie imaginaire : la Belgique. À sa propre enfance, aussi, dont un souvenir en particulier l’obsède. Ne fut-il pas renversé, petit, par la voiture d’un roi – et même de deux : Léopold III et Baudouin ?
Suzanne Lilar retrace le parcours d’une enfance choyée entre des parents très unis qui l’initient tant au culte familial qu’à l’appel de l’imagination et de la fantaisie. À travers ses souvenirs familiaux, elle restitue le passé d’une ville: Gand, avec ses oppositions de classes, de langues, de cultures, et s’attache particulièrement à décrire la petite bourgeoisie gantoise.
Barthélémy Dussert, inspecteur à la police judiciaire, est chargé de rouvrir le dossier d’un terroriste que l’on croyait mort et dont le visage a resurgi sur des bandes vidéo récentes. Mais la personnalité du tueur qu’il découvre au cours de ce qu’il pensait être une enquête de routine s’avère complexe : Maghin est un esthète, un historien de l’art. Commence alors une traque sans répit.
Il se dégage de ce livre à la beauté sensible une mélancolie profonde. L’imaginaire poétique d’un écrivain majeur du surréalisme belge s’y révèle tout entier.
Hubert Krains dépeint avec réalisme et sensibilité la vie rude des petites gens, leur courage face aux épreuves et leur résignation face à un destin implacable. Le Pain noir est un hommage poignant à ces existences oubliées, empreint de finesse et d’une profonde empathie.
Dans ce volume triptyque, la poésie de Jean Dominique se dévoile dans sa plus intime prosodie. Elle y est à la fois poème et récit de soi… et se redécouvre au travers du regard de celle qu’elle aura silencieusement aimé pendant plus de cinquante ans.
La Ville à voile est un songe : celui de Josty, qui a quitté Anvers pour faire fortune à l’autre bout du monde et y revient quarante ans après, riche et malade. Un autre songe tient en éveil les hommes réunis à bord du fameux Findor : le plaisir qu’ils ont connu à La Vita Breve, dans les bras d’une célèbre odalisque assassinée neuf ans plus tôt.
Mortepire devient le théâtre où se dénouent les fils d’un passé enfoui, offrant au lecteur une plongée profonde dans l’âme tourmentée de l’héroïne, entre secrets de famille et recherche d’identité.
Venu à Villers pour y conduire une enquête sur des crimes vieux de plus de cinquante ans, le narrateur se trouve entraîné, presque malgré lui, dans la plus angoissante des aventures. Plusieurs meurtres vont se produire coup sur coup dans cette ville où le temps semble s’être arrêté. D’abord simple spectateur, le narrateur se trouve soudain mêlé à cette affaire incompréhensible.
Quand ? Entre 1973 et 1986. Où ? À Grâce-Hollogne. Qui ? Mamy, « Grand-Popa », leur fille Ginette, le petit Frédéric qui vient de lui naître, sans oublier l’inénarrable caniche Boy. Quoi ? Le quotidien, mené au rythme des petites gens qui peuplent l’interminable rue de Ruy ; le quotidien, c’est-à-dire l’éternité, quand on est enfant unique…
À Malaise, petit village de la région flamande à majorité francophone, Papin, perturbé par les cris prophétiques d’un «Zoiseau railleur», est pris d’une sensation de vide existentiel. Il se lance alors dans la confession de l’histoire de sa vie de petit brabançon. Avec un regard décalé sur les mœurs et évènements de l’époque, il nous emmène dans l’histoire du XXe siècle belge.
Saviez-vous que le Christ était né en Flandre ? que les églises et les théâtres s’animent après le départ des spectateurs et des fidèles ? que l’on peut pêcher son âme dans l’Escaut ? Dans les nouvelles de Verhaeren, les paysages flamands se nimbent d’une aura de mystère et les cités espagnoles fourmillent de drames qui suscitent l’angoisse.
Dolfi n’a que trois ans lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate et que ses parents le cachent dans une famille flamande avant d’être déportés et de périr à Auschwitz. Dans ce récit autobiographique, Adolphe Nysenholc nous raconte son enfance juive, son destin pendant et après la guerre, jusqu’au seuil de son adolescence.
La Campine, l’été accablant, la soif des corps. Dans son café, Maria vend de la bière, pour Jean, que tourmente le désir d’une femme, pour Oscar, le charretier alcoolique. Mais, en un an, beaucoup de choses vont changer. La pluie viendra calmer les corps. La vie continuera, laissant à chacun, au cœur, une blessure.